La nature dans Némo est déjà très présente chez McCay, qui est un grand dessinateur animalier. Il adorait, par exemple, dessiner les éléphants. Il dessinait aussi très bien les chevaux et les zèbres. Il a mis nombre de panthères et de tigres dans son œuvre. Sans parler des diplodocus et autres dragons. Donc là, il avait déjà ouvert une porte et je me suis empressé de continuer à la garder ouverte puisque, aimant dessiner les animaux, j’en ai mis dans les aventures de Némo, par pur plaisir évidemment. Comme c’est aussi mon imaginaire qui rencontre le sien, comme l’animal est très présent aussi dans mes rêves, c’est d’une manière toute naturelle que mes idées contenaient des animaux. Ce n’est même pas une volonté. C’est un flot naturel. Cela s’impose, exactement de la même manière que les animaux se retrouvent dans mes autres histoires. Voilà, c’est quelque chose qui jaillit chez moi et que je ne freine pas. Je pense que c’est une chance. C’est une opportunité. C’est une identité et c’est naturel.